Topofil
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Pour leurs relevés topographiques, de nombreux spéléologues utilisent un "topofil", ou topomètre à fil perdu : un fil à coudre, déroulé le long des visées, entraîne un compteur qui indique la distance parcourue.
Avant eux, ce type d'appareil était employé depuis longtemps, par exemple par les forestiers, et était commercialisé par la société Chaix.
Le coût et la fragilité des modèles du commerce ont incité Bruno Dressler à créer, en 1964, un topofil rustique inclus dans une boîte de comping en aluminium. Par la suite, une version plus élaborée fut commercialisée par Jo Marbach. Plus tard, le groupe spéléo lyonnais
Vulcain mit au point un appareil plus performant, incluant un compas : c'est ce modèle qu'utilisent désormais la plupart des spéléologues.

On trouvera ci-dessous une présentation du modèle Dressler, datant du début des années 1960.

 

 

Dessus

Face supérieure

Un rapporteur et un niveau à bulle permettent de mesurer l'angle que fait le fil de la visée par rapport à l'horizontale, donc de calculer la pente.

 

 

 

Compteur

 

Face latérale

Un compteur sans remise à zéro indique la longueur de fil déroulé, avec une précision du centimètre.

 

 

 

Passe-fil

 

Face latérale

Le trou est le passe-fil par lequel le fil sort du boîtier.

 

 

 

Ouvert

 

Appareil ouvert

A gauche, le boîtier. A droite, le couvercle retourné, auquel est fixé le niveau à bulle.

 

 

 

Interieur

 

Mécanisme

A - Bobine de fil (1 km)
B - Guide-fil
C - Tendeur de machine à coudre
D - Tambour entraînant le compteur
E - Passe-fil de sortie

Entre B et C, un support permet de loger une bobine de rechange.