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PERTE
n.f. (lat. pop. perdita, du lat. class. perdere,
perdre). 1.
Fait d'être privé de qqch qu'on possédait
: Perte d'un bien.
- 2.
Fait de disparaître, d'être détruit : La
perte d'un avion. - 3.
Fait de perdre de l'argent ; somme perdue : Le
compte des profits et pertes.
- 4.
Fait d'être privé de qqch dont on jouissait, de
subir un dommage dans son intégrité physique,
morale : Perte de la vue.
- 5.
Fait de perdre qqn, d'en être séparé, en
partic. par la mort ; cette privation elle-même : La
perte cruelle d'un enfant. - 6.
Fait d'égarer qqch qu'on ne retrouve plus : La
perte de ses gants. - 7.
Fait de gâcher, de gaspiller ce qui pourrait être
mieux employé : Perte de
temps. - 8.
Quantité gaspillée de chaleur, d'énergie,
de matière : Ces fenêtres
mal fermées causent des pertes de chaleur.
- 9.
Fait d'être vaincu à une lutte, un combat, etc.
: La perte d'une bataille, d'un
procès. - 10.
Fait de subir un dommage grave, une ruine ou un discrédit
total : Il a juré notre
perte. - 11.
Aller, courir, marcher à
sa perte, aller vers un échec,
une catastrophe. || À perte,
en perdant de l'argent : Vendre
à perte. || À
perte de vue, à une très
grande distance : Plaine qui s'étend
à perte de vue ; de façon
interminable et inutile : Raisonner
à perte de vue sur la politique.
|| Fam. Avec perte(s) et fracas,
avec éclat, scandale, || C'est,
ce n'est pas une (grande, grosse) perte,
dont la disparition est douloureusement ressentie ou, au contraire,
nullement regrettée. || En
pure perte, sans utilité,
sans résultat. || Perte de rivière,
diminution ou disparition de l'écoulement subaérien
d'une rivière par infiltration dans des roches poreuses,
la plus souvent calcaires. || Perte de charge, diminution
de la pression d'un fluide circulant dans une tuyauterie. |
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POLJÉ
n.m. (serbo-croate polje, plaine cultivable). Dépression
fermée d'origine karstique, de grandes dimensions (quelques
kilomètres, ou même quelques dizaines de kilomètres
de longueur), à fond plat et à bordures escarpées. |
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PONOR
n.m. (mot serbo-croate). Gouffre dans lequel se perdent certaines
rivières des poljés. |
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PUITS
n.m. (lat. puteus). 1.
Grand trou, généralement circulaire et doté
d'un muraillement, creusé dans la terre pour atteindre
la nappe aquifère souterraine (nappe libre ou phréatique).
- 2.
Litt.
Symbole de ce qui est profond, mystérieux, impénétrable.
- 3.
Un puits de science,
un homme très savant, un érudit. .
Assain. Puits
perdu, syn. de PUISARD. - Bât.
Excavation en forme de puits, remplie de béton, utilisée
comme fondation. - Cuis.
Puits d'amour,
petit gâteau fait de couronnes de feuilletages superposées,
dont le centre est garni de crème pâtissière.
- For.
et Pétr.
Trou obtenu par une opération de forage et caractérisé
par sa finalité (puits d'exploration,
puits de développement, puits d'injection, puits de production,
puits d'intervention) ou par son
résultat (puits de pétrole,
puits de gaz, puits sec ou stérile).
- Mar.
Espace séparant les superstructures, sur le pont d'un
bâtiment de commerce. (On dit aussi PUITS DE SUPERSTRUCTURE
; syn. vieilli COFFRE.) - Mil.
Excavation utilisée dans la guerre de mines pour gagner
de la profondeur au départ (puits
d'attaque) ou au cours de la progression
(puits de mine),
ou pour placer un fourreau au-dessous d'une galerie adverse.
- Min.
Trou généralement vertical, de section constante,
creusé dans le sol en vue d'accéder an gisement
et d'en extraire le minerai. || Faux
puits, puits
intérieur ou puits
borgne, syn. de BURE. || Puits
d'extraction, puits de mine servant
principalement à l'extraction des produits. || Puits
de service, puits auxiliaire utilisé
pour des transports divers (personnel, remblai, matériel).
- Phys.
Puits de potentiel,
configuration d'un champ de forces telle que le potentiel soit
minimal dans une région et aille croissant en s'éloignant
de celle-ci. - Sports. En spéléologie,
conduit de développement vertical, ouvert ou non à
l'extérieur. - Trav.
publ. Galerie verticale ou à
forte pente (puits en charge, puits
d'aération, etc.). || Puits
d'ancrage ou d'amarrage,
puits pratiqué pour y fixer l'extrémité
des câbles de ponts suspendus. |
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Extrait du Grand
Larousse en 5 volumes (1991) |
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