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VOÛTE n. f. (lat. pop. *volvita, du lat. class. volvere, rouler). 1. Ouvrage généralement cintré, formé d'éléments appareillés, maçonnés (pierre, brique, béton), voire assemblés (bois, métal), couvrant un espace construit. (-> encycl.) - 2. Partie supérieure des chambres souterraines, des grottes. || Voûte mouillante, syn. de SIPHON. - 3. Partie supérieure d'un four, disposée en forme de dôme. - 4. Partie arrière de la coque d'un navire, située au-dessus du gouvernail. - 5. Partie antérieure de l'arc d'un fer à cheval, opposée à la pince. - 6. En voûte, en forme de demi-cylindre, d'hémisphère. || Litt. Voûte céleste, azurée, étoilée, le ciel. || Voûte du crâne, partie supérieure de la boîte osseuse que forment les os du crâne. || Voûte du palais, ou voûte palatine, cloison qui forme la paroi supérieure de la bouche et la paroi inférieure des cavités nasales. || Voûte plantaire, ensemble des courbes à concavité inférieure que présente la face plantaire du pied. (Son affaissement constitue le pied plat.)
. ENCYCL. Archit. et Bât. Les voûtes traditionnelles de maçonnerie sont formées de pierres taillées, claveaux ou voussoirs, qui tiennent en place par la pression qu'ils exercent les uns sur les autres ; les types principaux sont les coupoles*, voûtes en berceau*, voûtes d'arêtes*, voûtes sur croisée d'ogives*, voûtes en arc* de cloître. On appelle parfois "fausses voûtes", d'une part, les ouvrages de maçonnerie en tas de charge (en encorbellement), d'autre part les ouvrages légers de lambris, qui, les uns et les autres, peuvent revêtir l'aspect d'un berceau, d'une coupole, etc. Le ciment armé permet les coques* en voiles minces.
 

Extrait du Grand Larousse en 5 volumes (1991)

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