Concrétion | |
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CONCRÉTION, subst. fém. CONCRÉTION, subst. fém. |
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1. ... et même dans l'Europe et l'Asie centrale jusqu'au nord de la Chine, les vastes nappes de ces sols steppiens, imprégnés de concrétions calcaires connues sous le nom de loess, ... |
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PARAD. et SYNT. a) Incrustation, pétrification, filon, gangue, mamelon, stalagmite, stalactite. b) Concrétion ferrugineuse, siliceuse; concrétion de dépôt, de ruissellement; concrétion excentrique; concrétion dure, friable; concrétion aplatie, bourgeonnante. |
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2. Quelquefois prennent naissance des concrétions sous-cutanées, opaques aux rayons, et qui siègent de préférence aux doigts, aux coudes, aux genoux et en diverses zones cutanées d'appui : ces sclérodermies avec concrétions calcaires sous-cutanées réalisent le syndrome de Thibierge et Weissenbach. |
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Rem. Cf. également calcul, pierre, tumeur; bézoard, nodus, tophus. |
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3. Il ne faut donc pas se demander comment et pourquoi le rouge signifie l'effort ou la violence, le vert le repos et la paix, il faut réapprendre à vivre ces couleurs comme les vit notre corps, c'est-à-dire comme des concrétions de paix ou de violence. |
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Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1762-1932. |
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Étymol. et Hist. 1537 (J. CANAPPE, 4e Livre de Thérapeutique de Galien ds Fr. mod., t. 18, p. 270); 1. av. 1546 « réunion de particules en un corps solide » (TAGAULT, p. 148 ds GDF. Compl.); 1753 méd. (Encyclop. t. 3); 1753 géol. (ibid.); 2. 1562 « action de s'épaissir » (PARÉ, Livre II, chap. X, éd. J.-F. Malgaigne, t. 1, p. 188). Empr. au lat. class. concretio « action de s'agglomérer » et « agrégat », dér. de concrescere (concret*). |
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Fréq. abs. littér. : 31. |
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DÉR. Concrétionné, ée, adj. a) Géol., minér. Qui est formé par concrétion. Roches concrétionnées, calcaires concrétionnés. Une roche à structure ou à texture concrétionnée. Les gisements de minerais de plomb... réalisent par excellence le type des filons concrétionnés ou d'incrustation (...) c'est-à-dire formés par le dépôt régulier (...) de bandes alternatives de gangues et de minerais (A. DE LAPPARENT, Abr. de géol., 1886, p. 395). Un amas de phosphate concrétionné, où il est impossible de discerner le moindre vestige de foraminifères (L. CAYEUX, Causes anc. et causes actuelles en géol., 1941, p. 23). b) P. ext. Ces vers vivent principalement dans la terre des champs et des bois où leur présence est souvent indiquée par de petits monticules de terre concrétionnés provenant de leurs déjections (H. COUPIN, Animaux de nos pays, 1909, p. 451). [Dans un cont. littér.] Nuages concrétionnés qui ressemblent à des déroulements d'entrailles (E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1870, p. 646). Rem. On rencontre ds la docum. ) Le verbe se concrétionner. [Le suj. désigne une roche]. Se mettre à l'état de concrétion (attesté ds les principaux dict. gén. à partir de Lar. 19e). ) Le subst. masc. concrétionnement. Action de se concrétionner. L'activité de divers organismes sécréteurs de calcaire (...) peut, lorsque les conditions ambiantes sont favorables à leur développement exubérant, amener ces organismes à cimenter peu à peu les éléments constitutifs d'un fond meuble, que ce concrétionnement même transforme en un substrat dur à dominante calcaire (J.-M. PÉRÈS, La Vie dans l'océan, 1966, p. 67). Seules transcr. ds BESCH. 1845 et ds LITTRÉ : kon-kré-sio-né, fém. -née 1re attest. 1801 (R.-J. HAÜY, Traité de minér., Paris, Louis, t. 2, p. 168); de concrétion, suff. -é*. Fréq. abs. littér. : 1. |