Résurgence | |
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RÉSURGENCE, subst. fém. RÉSURGENCE, subst. fém. |
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REM. 1. Resurgement, subst. masc., rare, littér. Résurrection. Ainsi l'enfant dormait sans un mot, sans un pli. Il allait commencer l'énorme inscription. Il allait essayer l'énorme exception, le long resurgement de l'homme enseveli (PÉGUY, Ève, 1913, p. 841). 2. Résurger, verbe intrans., hapax. Réapparaître, ressusciter. Et par-là, elles retraçaient la vie du soleil qui, terminant sa carrière au solstice d'hiver, lorsque dominaient Thyphon et les anges rebelles, semblait être mis à mort par eux; mais qui bientôt après, renaissait, résurgeait dans la voûte des cieux où il est encore (VOLNEY, Ruines, 1791, p. 310). |
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Prononc.: []. |
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Étymol. et Hist. 1. 1896 géogr. (MARTEL, Applications géologiques de la spéléologie, in Annales des mines. HAUG, Traité de géologie, I, 359 ds QUEM. DDL t. 5); 1901 (E.-A. MARTEL, Note ds C.r. de l'Ac. des sc. t. 133, p. 1262); 2. 1924 « fait de ressurgir, réapparaître (ALBERT THIBAUDET, in Nouv. R. fr., t. 20, p. 132: La résurgence de Valéry, qui était du même âge que Proust). Dér. sav. du lat. resurgens, -entis, v. résurgent, sur le modèle des mots -ent/-ence comme décadent, décadence. Cf. le m. fr. resurgence « résurrection » (GUILL. GUEROUET, Fig. de l'Anc. Testament, S. Jean, 20 édit. 1565 ds Fonds BARBIER). Bbg. QUEM. DDL t. 24 (s.v. résurger). |