Papy raconte... 1965
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Papy

 Janvier 1965 

Jura

  • Le S.C. du Jura complète les explorations de la Rivière de la Baume (Poligny) et topographie la cavité sur 1 800 m. Une description en est publiée dans Spelunca n°3 de la même année.
  • Le même club explore plusieurs petites cavités du secteur Légna-Viremont dans le cadre de recherches d'eau potable pour Montadroit.

 Mars 1965 

Jura

  • Une réunion pour la fondation du Comité Départemental de Spéléologie du Jura se tient à Chenecey-Buillon (Doubs), dans le cadre d'une rencontre de l'Association Spéléologique de l'Est. Sont représentés le S.C. Crotenay, le S.C. du Jura, le S.C. Salins et le S.C. San-Claudien.

France

  • Dans les Alpes maritimes, les disciples de M. Siffre se livrent à de soi-disant séjours "de survie", dont les récits encombrent la grande presse : Josie Laurès passe 88 jours dans le gouffre Vigneron, et Antoine Senni plus de 120 jours dans le gouffre Olivier...

 Mai 1965 

France

  • La Télévision française diffuse une émission spectaculaire (pour l'époque) en direct depuis le gouffre de la Pierre Saint-Martin, par le puits Lépineux.

 Juin 1965 

Jura

  • Le S.C. du Jura explore la grotte de Gomèse (Mathenay), connue sur plus de 500 m.

Franche-Comté

  • Le congrès de l'Association Spéléologique de l'Est se tient à Rammersmatt (Haut-Rhin). A cette occasion se déroule l'Assemblée Générale du Comité Départemental de Spéléologie du Jura, et le S.C. du Jura présente une communication sur la Rivière de la Baume (Poligny).
  • Le G.S. du Doubs et le S.C. du Jura effectuent une première (contestée par la suite par un club rival) à la grotte de Plaisir-Fontaine (Bonnevaux, Doubs). Après avoir vidangé trois voûtes mouillantes, les explorateurs découvrent 400 m de galeries, dont 250 m de rivière, jusqu'à un siphon.

France

  • Le virus des expériences de survie façon Siffre frappe encore. Sept jeunes femmes restent cloîtrées 15 jours dans la grotte de Lacave (Lot).

 Juillet 1965

Jura

  • Le S.C. de Salins effectue le sauvetage d'une vache tombée dans la Lésine de Rogna (Jura).

France

  • Le S.C. du Jura et le G.S. du Doubs effectuent une exploration de trois jours dans le gouffre de la Pierre Saint-Martin (Pyrénées atlantiques), qui n'est pas encore une "classique" à la portée de tous.
  • Au gouffre du Caladaïre (Vaucluse), la Société Spéléologique d'Avignon atteint -640 m, ce qui place le gouffre au 3ème rang français.
  • Encore les "expériences de survie" à la Siffre : quatre spéléos niçois passent volontairement 22 jours sous terre. Chacun ses vices...

 Août 1965

Jura, Franche-Comté

  • Le S.C. Salins explore la Perte des Baraques (Arc-sous-Montenot, Doubs) sur 1 200 m, jusqu'à -77 m.
  • Le même club effectue une coloration à la perte du lac de l'Abbaye (Jura), avec 15 kg de fluorescéine. La coloration réapparaît 7 jours plus tard à la source de l'Enragé (Molinges), soit 20 km au sud-ouest et 479 m plus bas. C'était à l'époque le plus long traçage effectué dans le quart nord-est de la France.
  • A la grotte aménagée des Planches-près-Arbois, une passerelle s'effondre et 50 touristes font une chute de 4 m. On relèvera 3 blessés, dont le guide, M. Bonnivard.

France

  • A l'aven d'Orgnac (Ardèche), découverte de 450 m de salles magnifiquement concrétionnées, constituant "Orgnac II".
  • Au Golet du Tambourin (Isère), le S.C. Savoie explore un puits de 205 m. Après jonction avec la grotte du Biolet, le réseau totalise 9 kilomètres pour 514 m de dénivellation.
  • Jacqueline Bocquet devient la "femme la plus profonde du monde" (?) après sa descente à -952 m au gouffre Berger (Isère).

 Septembre 1965

France

  • Un tragique accident à la Tanne des Enfers (Savoie) fait deux morts lors de la même expédition. J.P. Bachetta meurt dans un puits arrosé, et quelques heures plus tard J. Veillard décèdera d'épuisement dans un méandre.

 Octobre 1965

Jura

  • Le S.C. du Jura explore le gouffre du Pré Giraud (Légna), profond de 47 m. L'orifice, situé dans un pré, sera ensuite rebouché.

 Décembre 1965

Jura

  • Après l'avoir localisée en surface grâce à la topo, le S.C. du Jura désobstrue à l'explosif l'entrée supérieure de la grotte de Gomèse (Mathenay), jusqu'alors impénétrable.