Le
13 septembre 1936, une expédition décisive
est entreprise dans le cadre du Club Alpin Français, sous la conduite du Bisontin Pierre Contejean,
par une équipe du Spéléo-Club de Paris dirigée
par Raymond Gaché et composée notamment de Melle Ertaud,
Jean Susse, Henry-Pierre Guérin, auxquels
se sont joints les Lyonnais Pierre Chevalier
et Willy Hurlimann ainsi que le Franc-Comtois Dr Bougeot (orthographié
par erreur Bougeaud). Cette liste d'explorateurs est celle qui apparaît
dans les trois récits publiés (voir ci-dessous).
Les photographies
de A. Jousse ont à l'évidence été
prises à cette occasion, les équipes parisiennes
et lyonnaises n'ayant effectué qu'une seule incursion
dans ce gouffre. Or, outre le photographe lui-même, ces
clichés révèlent la présence supplémentaire
d'au moins deux Franc-Comtois : Paul André (un des explorateurs
de 1930-31) et Maurice Dreyfuss. Le groupe était
donc fort d'au moins 11 personnes (voir leurs portraits).
En
quelques heures, une partie de l'équipe parvient au terminus
de De Joly, à -135 m, où se trouvent sur la paroi
les initiales 'RJ'. Il y a là P. Chevalier, P. Contejean,
Melle Ertaud, R. Gaché et J. Susse. P. Contejean descend
alors le P.32, encore vierge, suivi de R. Gaché et assuré
par J. Susse. Dans la salle concrétionnée qui
en forme la base, les deux hommes atteignent le fond pénétrable à l'époque, devant l'étroiture de -175 m (estimée
alors à -204). La retour vers la surface sera pénible,
du fait de l'exiguité des lieux et du matériel
à remonter. L'équipe victorieuse revoit le jour
après 16 h passées sous terre.
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