JURA SOUTERRAIN | |
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Un pays calcaire
Grâce à cette particularité, il possède de nombreuses cavités : les spéléologues ont exploré, à ce jour, près de 2 300 cavités dans le département. Le Haut-Jura présente des grands gouffres et des rivières souterraines, pour la plupart difficiles d'accès. Le Bas-Jura, quant à lui, possède des cavités vraiment petites en longueur comme en hauteur, d'intérêt mineur. Les plateaux proposent par contre toutes sortes de cavités, faciles d'accès, bien adaptées à la visite par des néophytes : c'est là que se pratique intensément la spéléologie occasionnelle guidée, en centres de vacances. Des grottes et des gouffres Par la dimension et le nombre de ses cavités, le Jura se place parmi les départements les plus karstifiés de France. Cependant, sur les 2 300 cavités recensées dans le département, la plupart sont de dimensions très modestes : près de 84 % n'excèdent pas 50 m de longueur ou 20 m de profondeur. Seules 21 grottes dépassent 1 km de longueur, et seuls 14 gouffres dépassent 100 m de profondeur. Voir la liste des principales cavités. Un peu de toponymie De nombreux écrits géographiques ou spéléologiques mentionnent l'appellation "emposieux" pour les gouffres du Jura. En réalité, ce vocable n'est guère usité régionalement. D'autres termes sont plus courants : Les gouffres sont des "lésines" dans le Haut-Jura, et "puits" ou "baumes" ailleurs. Exceptionnellement on trouvera "tâne" ou "dâne". Pour les grottes, on rencontre fréquemment les termes de "baume", "barme" ou "balme", et plus rarement ceux de "borne" ou "caborne". Enfin, les appellations "doye", "doue" ou "font" s'appliquent aux grosses sources.
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