Article
extrait de l'Eclair Comtois du mardi 13 mars
1917 (suite)
(...)
M. le Curé de Chenecey était
arrivé auprès du puits, on
déposa le corps au bord du gouffre,
on le recouvrit d'un drap et M. le
Curé donna à la victime les
secours religieux en présence d'une
foule atterrée et respectueuse.
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Le soir, le corps fut descendu au village
de Chenecey, et confié à la
garde de M. Martinet, qui conserva avec
lui deux jeunes gens. Ce matin, la justice
s'est rendue à Chenecey pour les
constatations et le corps sera
ramené à Besançon
aujourd'hui mardi.
Tout fait supposer que M. Andlauer, saisi
par le froid du gouffre, a
été pris de malaise et
frappé de congestion.
Nous prions la famille du défunt et
les professeurs de l'Institution
Saint-Jean d'agréer nos bien vives
condoléances.
Il convient de rendre hommage au
dévouement des jeunes gens qui ont
retiré, après trois heures
d'efforts, le cadavre de la malheureuse
victime.