Recherches Pour tenter de mieux connaître les frères Duret et leurs coéquipiers, j'ai évidemment recherché leurs parents ou amis encore vivants. J'ai pour cela adressé des courriers aux abonnés téléphoniques franc-comtois portant les mêmes patronymes que les principaux protagonistes des 'carnets'. Sans grand succès hélas jusqu'à présent, à l'exception de quelques renseignements épars.
					Surprises En revanche, après avoir bâti ce site, j'ai eu la chance de retrouver par hasard dans mes propres archives une enveloppe oubliée là depuis 35 ans... A l'intérieur, trois photographies anciennes, prises lors d'une descente de gouffre. Au dos, la mention "Chenecey, vers 1915, docteur Jean Drouhard". Surprise ! Drouhard est un des noms figurant dans les carnets Duret. Autre surprise ! Sur l'un des clichés, on reconnaît aisément Robert Duret, ainsi que Joseph Martinet et son épouse ! Or Jean Drouhard, à l'époque étudiant en médecine, n'est présent que dans une excursion de l'équipe Duret, au gouffre des Granges-Mathieu, à Chenecey-Buillon, le 11 mars 1917, lors de l'accident mortel d'Emile Andlauer. On peut donc supposer que ces trois clichés ont été pris précisément ce jour là. Un autre élément plaide en faveur de cette hypothèse. On voit sur les photos un groupe nombreux, où figurent des jeunes femmes, dont une descend dans le gouffre : or le compte-rendu de Robert Duret mentionne un groupe de 23 personnes, et signale la descente de plusieurs jeunes-filles, dont Melle Boucher... C'est pourquoi nous admettrons que ces trois photos, reproduites ci-dessous, ont été prises probablement par Jean Drouhard, sans doute le 11 mars 1917 au gouffre des Granges-Mathieu. Après les "Carnets retrouvés", les "Photos retrouvées" ? Jean-Claude Frachon
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