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Ayant finalement tout tiré et hissé, nous nous retrouvons dans le petit tunnel où une nouvelle reptation dans le noir nous attend. Nouvelle série d'écorchures et de contusions, puis nous débouchons enfin à l'air libre. Il fait nuit depuis longtemps et il pleut à torrents.

Arrivés à la route, une nouvelle reptation nous attend, mais cette fois dans le goudron et la graisse. La clé des portes de la voiture est restée dans le sac enseveli obligeant L. à s'insinuer dans son véhicule par dessous, à travers arbres et tringles, non sans avoir dû opérer, couché sur le dos dans l'obscurité, le démolissage du plancher avec un pavé.

Une courte halte à l'estaminet du hameau pour nous restaurer et panser nos plaies, puis conduits par R. nous filons à bonne allure sur Genève, bercés par le ronflement du moteur et des dormeurs exténués.

Plus jamais Monsieur L. ne reparla de son admission au Spéléo-Club de Genève.

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