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Image
pieuse
16ème siècle
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Saint Benoît de Nursie (v
480-547) est, selon la tradition, le saint patron
des spéléologues.
Il est en
outre le protecteur des agriculteurs, des chimistes, des ingénieurs,
des architectes, des cavaliers et des conducteurs de machines, ainsi que saint patron de l'Europe depuis 1964.
Il était traditionnellement fêté le 21 mars, mais sa fête a été
déplacée au 11 juillet en 1969.
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La biographie de saint Benoît nous est connue par les
Dialogues (594)
de Grégoire le Grand.
Benoît est né à Nursie,
vers 480, d'une noble famille romaine rattachée à celle des
Anicii. Il passe sa jeunesse et étudie les belles lettres à Rome.
Mais choqué par la vie dissolue qui y règne, il se retire vers
l'an 500 dans les bois de la haute vallée
de l'Aniene, à la limite du Latium et des Abruzzes.
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Au
premier plan, saint Benoît est
en prière, devant la grotte.
Au-dessus du porche, le moine Romain
fait descendre un panier de nourriture.
En haut à gauche, le diable brise la cloche servant
à avertir Benoît de la
venue de Romain.
Maître de Messkirch
- Saint
Benoît ermite - vers 1540 - Stuttgart, Staatsgalerie
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C'est
dans cette région déserte qu'il vit
en ermite pendant trois ans dans une caverne
près de Subiaco, appelée plus
tard Sacro Speco.
Il s'y consacre à la prière
et la méditation religieuse : "Voulant plaire à Dieu seul, il habita avec lui-même sous le
regard de Dieu" (Grégoire le Grand). Un moine du nom de Romain,
venu d'un monastère proche, le ravitaille : à
l'aide d'une corde, il fait descendre de la nourriture
dans la grotte, et en avertit Benoît par le tintement d'une cloche que le
démon finit par briser.
Sa réputation de saint homme grandit et
il fonde plusieurs monastères, dont l'abbaye du Mont-Cassin, près
de Naples, créée en 529. C'est là qu'il rédige la
Règle de l'Ordre des Bénédictins, basée sur la
prière lithurgique et le travail manuel (ora et labora). Cette Règle est considérée comme le fondement
de tous les ordres monastiques d'Occident.
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Monastère
de saint Benoît
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Grotte
de Subiaco
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Benoît meurt le 21 mars 547 au Mont-Cassin. En 580 le couvent du mont Cassin est détruit par les Lombards.
A partir de là, deux versions diffèrent.
Les moines italiens du Mont-Cassin affirment
que la dépouille de saint Benoît repose dans le
maître autel de leur couvent, avec celle de sa soeur jumelle
sainte Scholastique. Ils continuent
de célébrer la fête du saint le jour anniversaire de sa mort, le 21 mars.
Les moines français de Saint-Benoît sur Loire,
dans le Loiret, quant à eux, relatent qu'en 703 des religieux
de Fleury sur Loire (aujourd'hui Saint-Benoît)
sont allés chercher dans les ruines de l'abbaye du Mont-Cassin le corps de saint Benoît et
l'ont ramené dans leur couvent où ils l'ont réinhumé le 11 juillet.
C'est pourquoi en France on fête saint Benoît le 11 juillet,
date retenue par le
Calendrier Romain.
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Notre préférence
va à la version française : nous
aimons à croire que la dépouille de
saint Benoît repose non pas dans le choeur
baroque du Mont-Cassin, mais plutôt dans le
pilier creux de la magnifique crypte, sous la basilique de
Saint-Benoît sur Loire, si semblable à une grotte...
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[Saint Benoît de
Nursie] [Extraits
des Dialogues de saint Grégoire] [Quelques
portraits de saint Benoît]
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