Poèmes de Jean Colin | |
Vous êtes ici : Accueil | Divers | Poèmes | Jean Colin | Poèmes | |
Liberté n'est pas licence... !D'autres, l'effort physique et l'assaut concerté, Tous prisent, avant tout, leur chère liberté Sans pour cela, pourtant, offenser la décence. Mais certains plaisantins, avec inconscience, Prudes, rassurez vous! Il s'agit seulement Pour vivre avec son temps, nul n'y doit
échapper. [Haut de page] [Menu] L'or des Cavernes- "Non, je ne comprends pas que vous puissiez vous plaireAu fond d'un gouffre obscur! Qu'avez-vous à cacher? Il faut bien être fou! Que peut-on dénicher Dans un endroit aussi sale? Un trésor à extraire?" - Si nous n'avons jamais trouvé de
numéraire, Mais un trésor, Ami, qui n'est pas monnayable. Nous pouvons, sans contrainte, aller à
l'aventure, [Haut de page] [Menu] DécouverteAu fond du puits, pas de continuation!Il longe les parois, il éclaire, il observe, Et, tout en prospectant, assez vite, il s'énerve En retrouvant partout la même obstruction D'ignobles détritus. Une sélection Enfin, sous un auvent, il voit, toutes petites, L'homme s'est approché, joyeux, les yeux
brillants, [Haut de page] [Menu] AppelLe printemps resplendit. Partout, l'herbe repousseIl fait beau, la terre a son aspect radieux. Sur le sol éveillé, le peuple industrieux Des insectes revient rôder parmi la mousse. Un homme grimpe au flanc d'une falaise rousse. Il fait chaud, le beau temps invite à la
paresse. Mais la nuit a, sans doute, un attrait bien puissant: [Haut de page] [Menu] Chauves sourisLe vulgaire vous tient pour animaux immondesEnvers lesquels on peut user de cruauté, Chauves souris timides, au minois fûté, A la robe de moire, aux prunelles bien rondes. Hôtes des vieux clochers ou des grottes
profondes, Barbastelle, oreillard... toutes, nous vous aimons. Votre aile de velours passe invisiblement, [Haut de page] [Menu] StalagmitesEt tantôt minarets scintillants de cristaux, Surgissant de la nuit, au détour des boyaux, Vous dressez fièrement vos silhouettes claires. Solidement plantés dans les décors
calcaires, Impassibles témoins d'un âge
révolu, Dans un lointain futur, quand des siècles sans
nombre [Haut de page] [Menu]
|