A propos de Charles Renaud... | |
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Sa vie privée
Nous avons peu de renseignements sur Charles
Renaud. Voici quelques indications glanées lors de nos
recherches au printemps 2003, essentiellement dans les échanges
épistolaires avec le Spéléo-Club San-Claudien
(Jura).
Un spéléologue peu connu Le spéléologue Renaud et le Spéléo-Club de Genève qu'il présidait n'ont guère laissé de traces dans les mémoires. Il semble bien avoir été en marge de la spéléologie helvétique officielle de l'époque, comme en témoigne l'ajout manuscrit au texte dactylographié, ci-dessous : Paradoxalement, les collègues suisses que nous avons interrogés au printemps 2003 n'en savent guère plus que nous. Voici les quelques indices glanés par l'intermédiaire de notre ami Jean-Claude Lalou :
Le Spéléo-Club de Genève
Au détour de plusieurs courriers, on apprend par ailleurs que le S.C. Genève possèdait notamment deux bateaux pneumatiques R.A.F., des cordes, 100m d'échelles légères, un mât de 10m, etc. Et on sait que Charles Renaud animait parfois des conférences sur la spéléologie, telle celle présentée au Club Alpin Suisse de Genève le 9 décembre 1948.
Explorations et travaux A la fin des années 1940, le Spéléo-Club de Genève semble s'être consacré d'une part à la visite de 'classiques' françaises, telles que Jujurieux (Ain) ou les "grottes de Torcieux et Lagneu près d'Ambérieu" (mars 1950), et d'autre part à des explorations plus ambitieuses. La grotte de la Diau (Haute-Savoie) est évoquée en novembre1948, ainsi que celle de la Doria (Savoie) en mars 1950 : "Ci-joint un nouveau plan de la Doria qui commence à prendre un développement insoupçonné. Ceci d'autant plus que le plateau de Feclaz, sis derrière la Croix de Nivollet, commence à dépérir faute d'eau." Dans les deux cavités citées,
il est peu probable que le S.C. Genève ait réalisé
des trouvailles inédites. En revanche, des travaux plus
sérieux semblent avoir été conduits à
la grotte d'Archamps, "la seule cavité de notre
région. Il s'agit de la grotte d'Archamps à 7
km de Genève et 950m d'altitude. Profondeur connue 450
mètres..." Une coloration, puis une désobstruction
à l'explosif y ont été réalisés
en mars 1950.
Ses collègues spéléologues Nous n'avons pas de renseignements sur les autres membres du Spéléo-Club de Genève. En revanche, on sait qu'il était en relations avec des clubs et individuels extérieurs, tels que le Spéléo-Club San-Claudien, bien sûr, mais aussi des gens comme le docteur René Drain de Ferney-Voltaire (Ain), Paul Crettin de Divonne (Ain) et M. Bourgey d'Annemasse (Haute-Savoie), cités dans ses courriers. A propos de ce dernier, il écrit: "L'adresse du chef éclaireur d'Annemasse est Mr Bourgey, av. du Giffre 27 à Annemasse" [...] "J'aime à travailler avec une petite équipe de bons spéléologues aidés de grosses formations d'éclaireurs. Il m'est même arrivé de travailler dans de bonnes conditions avec 5 équipes composées chacune de 1 spéléologue et 4 éclaireurs." (novembre1948) Il semble avoir connu Georges Vaucher, explorateur de Trabuc, où il projetait une visite en 1950. Il évoque "l'invitation de mon ami le spéléologue Vaucher de visiter la fameuse grotte non aménagée de Trabuc (12 heures au moins) [...] ainsi que l'aven d'Orgnac." (mars 1950) Enfin, il vouait une grande admiration pour
le spéléologue suisse bien connu Jean-Jacques
Pittard. A propos de la grotte des Foules (Jura), il écrit
en novembre 1948:
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