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Dans La France
ignorée (t.1, p.36), il écrit
: "C'est de l'Osgood (à Battle-Creek,
Michigan) et du Berthon (de la marine française)
que nous nous sommes exclusivement servis dès
1888..." C'est le cas par exemple lors
de l'exploration du Creux du Soucy (Francheville,
Côte d'Or),
où les deux modèles sont utilisés,
comme le montrent les deux photos ci-contre (coll.
Daniel André). Sa
préférence allait au canot Osgood
(le sien se trouve actuellement exposé à
l'aven Armand),
qu'il trouvait plus stable, plus léger et
moins cher que le Berthon. En effet, ce dernier
"s'aplatit simplement sans se démonter;
il ne peut se diviser et forme donc toujours un
unique paquet, relativement pesant, et long de 2m,14".
A l'inverse, l'Osgood "peut se démonter
en trois ou quatre lots de 7 à 10 kilogrammes
chacun" (Les Abîmes, 1894,
p.21). Mais, revers de la médaille, l'Osgood
est beaucoup plus fragile que le Berthon.
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