Adoré FLOUPETTE | |
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p.71 |
IDYLLE SYMBOLIQUE
L'enfant abdique son extase. Avant qu'un Sépulcre ne rie
Par l'Indolence des Espoirs, Éphèbes doux, aux reflets noirs, Avec des impudeurs rosées,
Disparus ! O miracle Étrange ! Le démon suppléé par l'Ange, Le vil Hyperbole sauvé !
Comme, au coeur vert des boulingrins, |
p.72 |
Et ceux qui portent des créances.
- Né pour du papier de Hollande, - Et les voilà seuls, dans la lande, Sous le trop petit caoutchouc ! |
p.73 |
SYMPHONIE EN VERT MINEUR
ANDANTE
A reflété les souvenirs glauques d'Éros ; La ligne a trop de feu des marbres de Paros, Trop d'ombre l'axe des sorcières accroupies.
Ont été les clameurs des brises démodées. Tristes, aussi, leurs attitudes, tant ridées Par la volonté rude et l'incessant effort.
Depuis qu'il n'est plus bleu, nous voulons qu'il soit vert. Je fermerai le Tabernacle, encor ouvert, En modulant l'Ennui de mon âme morose. |
p.74 |
SCHERZO
C'est que la porte était ouverte. Ah ! verte, verte, combien verte, Était mon âme, ce jour-là !
Prise, - il semblait, - en un café, Par un Mage très échauffé, En l'Honneur de la Vierge sainte.
Dans un fossé de Normandie, C'était les yeux verts d'Abadie Qu'on a traité si durement.
Agonisant sur le pavé ; Un petit enfant conservé Dans de l'eau très verte, à la Morgue.
Par la porte, à peine entr'ouverte, Mon âme effroyablement verte, Dans l'azur vert de ce jour-là ! |
p.75 |
PIZZICATI
Que tu nias, Traîtreusement s'en sont allés.
Ma clameur sombre A fait fleurir des azalées.
Mes longs ennuis Brillent ainsi qu'un flambeau clair.
Mon âme est verte ; C'est moi qui suis le solitaire ! |
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